samedi 25 juin 2011

Baumes à lèvres réparateurs.

Si l'été est d'actualité ici, l'hiver approche dans l'émisphère Sud (si,si !). J'avais donc prévu de ramener des baumes à lèvres à mes parents, pour faire face aux agressions hivernales. Voici donc la recette pour 3 sticks à lèvres, et il en restait même un peu plus (et hop, un pour moi !).


Ingrédients :


- 4,2 g (20 %) de BV Karité (protège, adoucit et reconstruit)
- 5,1 g (24 %) de Cire de Candelilla (idéale pour les baumes à lèvres, très bon pouvoir filmogène)
- 2,1 g (10 %) d'HV de Germe de blé (riche en vitamine E, protège du vieillissement de la peau)
- 2,7 g (13 %) d'HV de Noyau d'Abricot (effet anti-âge)
- 4,2 g (20 %) de Macérât Vanille (odeur délicieuse, protecteur, nourrissant)
- 2,1 g (10 %) d'HV Ricin (adoucissante, cicatrisante)
- 0,4 g (1,8 %) d'EA Abricot (odeur !)
- 9 gouttes (1 %) de Bisabolol (apaisant, réparateur, adoucissant)
- 3 gouttes (0,2 %) de Vitamine E (conservateur des corps gras)

Procédé :

1. Préparation des ingrédients, nettoyage et désinfection du matériel.


2. Peser la cire et le BV de Karité. Les faire fondre au bain-marie.


3. Ajouter les autres huiles. Retirer du feu.

4. Ajouter le Bisabolol, l'EA d'Abricot et la Vitamine E, en mélangeant entre chaque ajout.


5. Verser dans les tubes à baume à lèvres. Si le mélange a durci avant le transfert, refaire chauffer un peu au bain-marie.


Utilisation :

Appliquer sur les lèvres autant que besoin.

Impression :

Très réparateur, ce baume à lèvres laisse une sensation de douceur. L'odeur mêlant vanille et abricot est très délicate et discrète.
Un vrai bonheur !

vendredi 24 juin 2011

Démoulage et découpage de mon savon "Déchéance"

Après 2 jours de repos, je peux enfin démouler et découvrir l'intérieur de mon savon. C'est à chaque fois un grand suspens.
Voici donc mon petit savon à la bière et au cannabis.











Tout juste démoulé :


Les deux versions de savons, avec inclusions sur le dessus, ou simplement marbré :






Le voilà maintenant rangé pour sa cure d'un mois !

Soin après-shampoing protecteur et fortifiant Banane-Fruit de la passion

Vous vous souvenez de mon après-shampoing au henné pour une amie ? Celui-ci...
Elle l'a bien apprécié, et m'en redemande. Cependant, cette fois-ci, l'urgence fait que je n'ai pas le temps de faire le macérât acqueux de henné. De plus, je n'aime pas trop refaire deux fois de suite la même recette. Et ça tombe bien : cette amie s'en va deux mois à Paris, je vais lui faire un soin qui protègera ses cheveux des agressions extérieures, et les fortifiera.
De même, je remplace la texture mousse pour une crème plus onctueuse.


Ingrédients (pour 100 ml) :

Phase grasse :
- 4,9 g (5,85 %) HV Sésame (restructurante)
- 4,55 g (5,4 %) HV Fruits de la passion (régénère et nourrit les cheveux)
- 5,7 g (6,8 %) HV Ricin (fortifiante, favorise la pousse)
- 7,4 g (8,8 %) de Cire émulsifiante n°2

Phase acqueuse :
- 19,5 g (23,3 %) HA Romarin (prévient la chute et les pellicules)
- 19,5 g (23,3 %) HA Ylang-Ylang (tonifie le cuir chevelu)
- 16 g (19,1 %) Eau
- 0,2 g (0,24 %) de Gomme de Xanthane (stabilise l'émulsion)
- 0,9 g (1,07 %) de Mousse de Babassu

Ajouts :
- 2,6 g (3,1 %) de Poudre de Banane (nourrit, adoucit et prévient la déshydratation des cheveux)
- 2 g (2,4 %) de Céramides végétales (pour des cheveux éclatants, doux et souples)
- 2,9 g (3,5 %) de Protéines de riz (fortifiant et voluminateur)
- 0,26 g (0,3 %) HE Cèdre de l'Atlas (équilibrante)
- 0,26 g (0,3 %) HE Géranium rosat (équilibrante, astringente et tonique cutané)
- 7 gouttes de Fragrance Fleur de Tonka
- 0,5 g (0,6 %) de Cosgard (conservation)

Je n'ai pas pris de photos du procédé, lequel est à celui du soin au henné châtain clair. Vous le trouverez ici.
Il suffit de remplacer le macérât de henné par les hydrolats et l'eau.

Impression à venir ;-)

jeudi 23 juin 2011

C'est l'été !

A nouvelle saison nouveau décor.

Le printemps est terminé, l'été commence (officiellement en tout cas)... Un besoin de changement se fait sentir !
C'est dans une atmosphère plus chaude, marine, aux allures de vacances, que se déroulera cette saison.

Méthode de la saponification à froid : pas à pas

Au lieu de répéter à chaque fois tout le procédé de fabrication de savon, je me suis dit : et pourquoi ne pas faire un petit sujet technique sur la fabrication de base ? Je pourrai ainsi me concentrer sur les particularités de chaque savon dans mes articles, lesquels s'en trouveront plus lisibles, non ?


Tout d'abord, ayez près de vous tout ce dont vous avez (ou auriez) besoin au cours de la fabrication de votre savon. On peut parfois manquer de temps en savonnant.
De même, utilisez un calculateur (type Soap Calc ou The Sage) pour mesurer la valeur exacte de soude dont vous avez besoin. A chaque nouvelle recette, refaire le calcul : le résultat dépend de la quantité de chaque type d'huile.


Enfin, dans les calculs, penser à surgraisser le savon de 5 % minimum. Le surgraissage correspond  à l'excédent d'huile qui ne sera pas saponifié. Vous aurez un savon moins agressif pour la peau, plus doux. Le surgraissage en moyenne est de 8 à 10 %. Vous pouvez monter jusqu'à 12-15 %, mais au delà, le savon risque d'être très mou.


Voici une liste du matériel nécessaire, dans laquelle j'espère ne rien oublier :




- 2 ou 3 grands récipients en verre
- 1 bêcher pour la soude
- 1 thermomètre
- 1 fouet
- quelques pots pour les mélanges de colorants
- 1 balance à 1 g près pour peser les huiles et beurres
- 1 balance à 0,1 g près pour peser la soude
- Cuillères, fourchettes, pour mélanger la soude, les colorants, etc
- 1 mixeur


Qui n'apparaissent pas sur la photo :
- 1 masque
- 1 paire de gants
- du vinaigre à proximité en cas de "brûlure" avec la soude.
- 1 poêle pour le bain-marie (pour faire fondre les BV et HV solides)
- 1 moule
- papier sulfurisé (pour chemiser le moule)
- film étirable
- de quoi protéger votre plan de travail (type papier journal)


Procédé :


1. Protégez votre table. Préparez le matériel et les ingrédients.


2. Pesez votre liquide (eau, lait, jus de fruit, etc).
Astuce : pour les laits et jus de fruit, vous pouvez les congeler au préalable. De cette manière, le liquide ne montera pas trop en température lors du mélange avec la soude.



3. L'étape suivante s'effectue de préférence dans une pièce aérée.
Séparément, peser la soude. L'intégrer progressivement au liquide (et surtout pas l'inverse !), tout en remuant délicatement avec un ustensile insensible à la chaleur, pour éviter que des blocs de soude ne se forment.

 

















4. Dans un autre récipient, peser les BV et HV solides. Faire fondre doucement au bain-marie.


5. Retirer du feu. Intégrer les HV liquides.


6. Attendre que la température des deux mélanges baisse aux environs des 35-45°C.

7. A ce moment là, verser le mélange de soude dans les HV et BV (encore une fois : surtout pas l'inverse !), progressivement, en mélangeant énergiquement au fouet.


8. Continuer de remuer jusqu'à la trace. La trace correspond au moment où la couleur du mélange s'est opacifiée et épaissit, et qu'il reste une petite empreinte lorsque l'on retire le fouet, ou le mixeur. Attention à bien éteindre le mixeur avant de le retirer.
Ka Fée résume très bien les différentes traces dans cet article.



9. Ajouter les colorants, frangrances et/ou HE, laits en poudre,etc.
Remuer au fouet, délicatement afin de ne pas accélérer la trace.


Attention : certains ajouts peuvent accélerer la trace (notamment les frangrances synthétiques, les huiles essentielles). Vous pouvez ainsi ne pas trop attendre la trace pour intégrer ces ajouts. La trace viendra très rapidement ensuite.
Une trace trop épaisse peut figer le savon qui sera très difficile à couler dans son moule.




10. Couler dans le moule chemisé de papier sulfurisé.




11. Couvrir avec un film étirable. Ce procédé permet d'éviter qu'une pellicule blanche (la cendre) ne se forme à la surface du savon. Laisser reposer pendant 24 à 48 heures, dans un endroit chaud (recouvrir par exemple d'un tissu), favorisant la saponification.




12. Démouler le savon et le couper.



13. Entreposer à l'abris de la lumière pour la cure, pendant 4 semaines en moyenne. Pendant ce temps, l'eau contenue dans les savons va s'évaporer, les savons seront plus moussants et fonderont moins vite. Personnellement, je les laisse davantage. J'aime garder les savons longtemps avant de les utiliser, ils fondent moins vite ainsi.

Savon "Déchéance" : Bière et Cannabis ;-)

L'idée d'un savon au chanvre m'a toujours titillée... Et il y a une semaine, je suis tombée sur ça dans la boutique bio du coin :



De l'huile de chanvre et une bière au chanvre.
L'huile de chanvre contient plus de 50 % d'acide linoléique (Omega 6), qui en fait la seule HV à teneur élevée en acide gras essentiels contenant également de l'acide gamma-linolénique. Cette huile a d'importantes propriétés apaisantes, et neutralise les effets de dessèchement et de déshydratation de la peau.
La bière, de son côté, a des propriétés adoucissantes.
Je pars sur cette base d'ingrédients.


Il ne me reste plus qu'à penser à l'esthétique du savon. A l'occasion de mes recherches pour la méthode "One pot", j'ai découvert les blogs de deux savonnières japonaises : Hanabunta et Komorebi.. J'ai été très inspirée par leurs savons. Je vous laisse découvrir leurs "oeuvres d'art".


Enfin, me voilà fixée : des inclusions, et un marbrage blanc sur vert comme une fumée voluptueuse.
Par ailleurs, je profite de la réalisation de ce savon pour faire un tuto détaillé de la méthode de saponification à froid, que vous trouverez en cliquant ici.


Quelques jours avant : éventer la bière.
Pour ce faire, la verser dans un pot assez large. Remuer énergiquement afin d'ôter le gaz. Couvrir et réserver au réfigérateur.
Remuer de temps en temps. Durant ce temps, la bière perdra son gaz et son alcool.
Cependant, prendre ses précautions, et lors de l'intégration de soude, prévoir l'opération dans un grand récipient, en cas d'effet volcan (comme ce fut le cas pour moi).


La veille de la fabrication du savon, je me lance dans celle de mes inclusions de Melt & Pour :


Ingrédients :


- Melt & Pour au lait de chêvre : 112 g
- Poudre de chlorophylle : 2 SMIDGEN
- Eau : 14 g


Procédé :


1. Faire fondre le Melt & Pour et l'eau au bain-marie, en remuant régulièrement.


2. Retirer du feu, ajouter la poudre de chlorophylle. Mélanger.

3. Verser dans le moule. Laisser refroidir quelques heures. Démouler.

4. Couper et former selon l'envie. Pour ma part, je me suis un peu amusée :


Mes "bâtons" pour le savon du jour, et d'autres petites idées pour plus tard : des petites billes, zestes, antennes, miettes, etc.


Et voilà pour la "Déchéance" :


Ingrédients (pour 650 g d'HV) :


- 130 g (20 %) HV Coco
- 130 g (20 %) BV Karité
- 162,5 g (25 %) HV Palme
- 130 g (20 %) HV Chanvre
- 65 g (10 %) HV Olive
- 32,5 g (5 %) HV Babassu


- Soude : 87, 217 g (à recalculer)
- Bière au chanvre éventée et très fraîche : 190 ml


- Chlorelle en poudre : 1/2 CC
- Empâtage blanc : 1 CC
- Inclusions Melt & Pour (voir ci-dessus).


- Fragrance poivre noir : 2 ml
- HE Patchouli : 1,5 ml
- HE Gingembre : 2 ml


Surgras à 10 %
Dureté : 45
Détergent : 17
Douceur : 52
Moussant : 17
Crémeux : 28
Iode : 69
INS : 141

Il faut croire que ma bière ne s'est pas bien éventée en 1 semaine ! Au moment de verser la soude, j'ai eu mon premier effet volcan. C'est assez surprenant à vrai dire. Heureusement mon plan de travail était protégé. J'ai réussi à rattraper le coup : j'ai évalué le liquide perdu, la proportion de soude dans ce volume. J'ai rajouté les deux, et voilà qui est bon, normalement.
Heureusement encore, j'avais mis le minimum d'eau, et de la soude pour un surgraissage à 10 % au départ (ce qui me laisse une petite marge d'appréciation et d'imprécision)
.

Entre la trace fine et la trace de base, je divise ma pâte à savon en 3. Je colore une partie en vert avec la chlorelle. Je colore les 2 autres batchs avec l'empâtage blanc.
Je remue le batch avec la plus grande partie non colorée jusqu'à une trace assez épaisse. Je coule le contenu dans le moule. Je dépose mes bâtons d'inclusions.


Par dessus, je coule un peu de l'autre batch de pâte non colorée. Je comptais sur une trace fine, voire normal, mais en peu de temps, sans rien toucher, ma pâte s'est un peu épaissie. Je commence à me demander si j'obtiendrai l'effet de "fumée"...
Tant pis, je tente le tout pour le tout, et je continue.


Je poursuis avec un peu de pâte verte, versée de bien haut pour quelques marbrures. Je continue en alternant blanc et vert.
Je n'ai pas pu prendre de photos de ces étapes là : trop pressée par le temps et ma trace qui épaississait !


Avec une baguette chinoise, je procède à quelques vagues marbrées sur le dessus.


Enfin, je m'amuse à parsemer des petits morceaux de Melt & Pour sur le dessus. Pour cet essai, je ne le fais que sur une partie de mon savon.


Démoulage et découpage dans 2 jours !

mercredi 22 juin 2011

Savon Riz et Miel

Voilà mon savon retardataire. Réalisé il y a 1 semaine, je ne l'avais pas mis en ligne, étant concentrée sur les futurs savons. Peut être y-a-t-il aussi une autre raison... Mon chéri a complimenté ce savon, une fois démoulé et découpé : "Oh, on dirait de la cervelle d'agneau !" (avec un grand sourire).
Imaginez que c'est assez loin du résultat attendu. Je voulais un savon coloré par la méthode "one pot" des japonaises. Les savonières du pays du soleil levant obtiennent de magnifiques effets aériens, des courbes de couleurs parallèles.


Un exemple de la savonnière Hanabunta :




Magnifique, n'est ce pas ?


Je pense que je dois améliorer la méthode : avoir une trace plus fine, ET SURTOUT : savoir comment couler ce mélange...
Ceci dit, voici la recette :


Ingrédients (pour 500 g d'huiles et beurres) :


- 125 g (25 %) HV Coco                      
- 75 g (15 %) HV Palme
- 110 g (22 %) BV Karité
- 100 g (20 %) HV Tournesol
- 45 g (9 %) HV Son de riz
- 45 g (9 %) HV Ricin


- Soude : 66, 243 g
- Lait de riz (partiellement congelé) : 95 g
- Eau : 95 g


A la trace :
- 1 CS Miel
- Oxyde bleu, Oxyde rouge, Poudre de chlorophylle, empâtage blanc


Surgras à 9 %


Hardness : 41
Cleansing : 17
Condition : 55
Bubbly : 25
Creamy : 32
Iodine : 70
INS : 136

Je n'écris pas ici tout le procédé : je prévois de mettre en ligne le pas à pas de fabrication du savon, dès ma prochaine réalisation (c'est à dire cet après-midi même).

Je me concentre donc sur la méthode du "one pot". Kafée l'explique très bien ici.
La méthode consiste à mettre les pâtes colorées dans la pâte de base, puis à couler le tout dans le moule. Et par on ne sait quelle magie, les japonaises obtiennent ceci :




Visiblement, il faut que la trace soit fine, pour que le résultat soit aérien et que les couleurs ne tombent pas au fond et en même temps.


J'en viens maintenant à ma propre petite expérience d'il y a une semaine.


Tout d'abord, concernant le lait de riz, je l'ai mis au congélateur pendant une heure, avant de procéder au mélange avec la soude. Cela évite la désintégration des propriétés par la chaleur.




Une fois la trace fine atteinte, je divise ma pâte dans 4 récipients. Je mélange mes oxydes dans un fond d'eau, puis les verse dans les pâtes à savon. J'ajoute de l'empâtage blanc dans ma base principale.
Quand mes différentes pâtes sont colorées, je les verse de la manière suivante dans la base principale.
A ce stade, malheureusement, mes pâtes ont un peu figé... La trace n'est plus fine.




Je me dépêche, afin de couler la préparation dans le moule. Et arrive ce qui devait arriver : la majorité de ma partie colorée tombe en bas du moule. Autre souci survenu : quel geste faut-il faire pour obtenir l'effet des savonnières japonaises ? Je n'en ai aucune idée et j'improvise. C'est ce qui me donnera l'effet "cerveau d'agneau" je pense.




Enfin, voilà finalement le savon dans le moule. Il n'y a plus qu'à attendre.


Et au découpage :




le fameux "effet cerveau" (merci mon chéri pour cette remarque ! :) )


Et hop, au séchage pour un long mois :



lundi 20 juin 2011

Découpage de mon savon marbré "ensoleillé" Carotte-Cannelle

J'attends normalement 48 heures avant de procéder à cette étape, mais je dois partir ce week end et je ne veux pas prendre le risque d'un savon trop dur (et cassant ?) à mon retour.

Nous sommes donc 30 heures après la réalisation du savon, je m'arme de ma raclette à enduit (trouvée en magasin de bricolage), et c'est parti.
Enfin presque... Car je me pose toujours la même question : de quelle taille seront mes savons ? Je désire des savons réguliers, pas trop petits (c'est tellement frustrant un savon qui ne dure qu'une à deux semaines...). Alors certains vont se moquer de moi, mais oui j'ai sorti ma règle ! Au final, j'obtiens des savons presque carrés, de 6 cm de côté environ...


Et nous voilà donc partis. Voici quelques photos (prise très rapidement, il fallait partir) :


Le savon démoulé, prêt à être coupé. Ouf, la couleur de base (jaune-orangé) n'a pas foncé comme pour un savon précédent au beurre de cacao. Toutefois : l'oxyde rouge a éclairci... Un tout petit peu déçue, mais ravie quand même des contrastes en général ! :)






Mes savons à peu près carrés enfin coupés !






Détail d'un savon. Autre petite déception : j'avais pensé que le fait de verser mes colorants de bien haut colorerait davantage les tranches (dans le sens de la hauteur)... Un peu de couleur par ci par là, et c'est tout.
On voit bien sur ce savon l'éclaicissement de l'oxyde rouge.




Les savons sont maintenant posés sur la tranche, dans une caissette, séparés les uns des autres de 2 cm environ. Le tout est recouvert d'un tissu, afin de préserver de la lumière.
Et voilà, c'est parti pour un long mois de séchage (voire 6 semaines).

Pour aller voir la recette et le procédé de fabrication de ce savon, cliquer ici.

vendredi 17 juin 2011

Lait autobronzant exotique

Depuis quelques temps, l'idée d'une émulsion à froid avec du gélisucre me trottait dans la tête. C'est parti pour un lait autobronzant, à vaporiser.




Ingrédients (50 ml) :


Phase grasse :
- 5 g (10 %) de Macérât de Carotte (favorise le bronzage, régénère l'épiderme, assouplit la peau)
- 4 g (8 %) d'émulsifiant Gélisucre (émulsifiant à froid, préserve les propriétés des produits sensibles à la chaleur, convient tout à fait aux laits sprayables)


Phase acqueuse :
- 15 g (30 %) d'Hydrolat Ylang-Ylang (pour les peaux fatiguées, odeur très agréable)
- 18, 9 g (37,7 %) de Jus d'Aloe vera filtré (apaisant, cicatrisant, hydratant, nourrissant, régénérant, etc)
-1,5 g (3 %) de Glycérine (protège la peau de la déshydratation, émollient)
- 0,25 g (0,5 %) de Gomme de Xanthane (stabilise l'émulsion)


Ajouts :
- 4 g (8 %) de DHA (auto-bronzant naturel)
- 0,5 g (1 %) de Fragrance Moorea
- 0,3 g (6 %) de Cosgard (conservateur)


Procédé :


1. Préparation des ingrédients, désinfection du matériel et du plan de travail.



2. Verser le macérât et le gélisucre dans 2 récipients différents.




3. Petit à petit, intégrer le macérât dans le gélisucre, en mélangeant énergiquement.




4. Dans un autre récipient, mélanger la phase acqueuse. Laisser reposer 5 minutes. Puis agiter pour obtenir un gel lisse.




5. Puis verser la phase acqueuse dans la phase grasse, délicatement, en agitant vigoureusement. Continuer ainsi pendant 3 minutes.
Poursuivre pendant 3 minutes supplémentaires, dans un fond d'eau froide.


6. Ajouter les ajouts, un par un.




7. Transférer dans un flacon spray.


Impressions à venir :)

Gel raffermissant buste, Aloe Vera et Kigelia

Finalement, mon ancien gel qui contenait l'association gomme de Xanthane - Extrait de pépins de pamplemousse aura tenu jusqu'au bout ! Peut être est-ce grâce à la conservation au réfrigérateur ?
En tout cas, maintenant qu'il est terminé, il est temps d'en faire un autre !


J'ai reçu mon produit fétiche, le jus d'Aloe Vera, il n'y a pas longtemps, je vais en faire l'ingrédient principal de ce gel. Ensuite, quelques ingrédients phares pour ce genre de soins : macérât Bellis, Kigelia, Acérola, etc.




Ingrédients (50 ml) :


- 38,6 g (77,2 %) de Jus d'Aloe Vera filtré (hydratant, nourrissant, régénérant, adoucit la peau, etc)
- 6 g (12 %) de Macérât Bellis maison (tenseur, raffermissant, agit sur la tonicité des vaisseaux)
- 2,5 g (5 %) d'extrait de Kigélia (repulpant, riche en actifs toniques, raffermit les tissus cutanés)
- 1 g (2 %) de Poudre d'Acerola (stimule la production de collagène, reminéralisant)
- 0,2 g (0,4 %) d'Acide hyaluronique (repulpant intense, très hydratant)
- 0,75 g (1,5 %) de Gomme de Xanthane (gélifiant)
- 0,5 g (1 %) d'HE Geranium rosat (astringente, tonique cutané)
- 5 gouttes (0,3 %) d'HE Menthe verte (raffraichissante)
- 1 Smidgen de Mica scintillant noisette
- 1 Smidgen de Mica or
- 0,3 g (0,6 %) de Cosgard


Procédé :


1. Préparation des ingrédients, nettoyage et désinfection du matériel.




2. Peser le jus d'Aloe vera dans un récipient. Ajouter la gomme de Xanthane, en pluie, sous agitation. Mélanger quelques secondes. Laisser reposer 10 minutes, le méange va se gélifier.




3. Mélanger à nouveau le gel pour homogénéiser. Ajouter le macérât Bellis. Mélanger.




4. Ajouter, un par un, l'acide hyaluronique, la poudre d'acérola et l'extrait de Kigélia.




5. Terminer par les huiles essentielles, les micas, puis le Cosgard.




Utilisation :

Appliquer en massages circulaires. A conserver au frais de préférence, afin d'obtenir un meilleur effet.

Impression :

Sensation très fraîche garantie. Je préfère cette nouvelle version avec un peu plus de macérât de Bellis, le gel en est plus doux.

Malheureusement, il va falloir que je recommence mon produit... Mon flacon en verre est tombé par terre, et n'a vraiment pas apprécié la rencontre avec le carrelage. Mon beau gel s'est retrouvé étalé au milieu de petits bouts de verre !