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dimanche 2 octobre 2011

Macérât huileux Vanille fait maison !

En cette période de rentrée, le manque de temps se fait sentir jusque dans mes articles. En effet, la surdose de travail à faire est telle que je décide de privilégier des recettes plutôt rapides. Je compte tout de même profiter de mon dimanche pour refaire du Macérât à la Vanille, à la fois très simple à réaliser et très économique. De l'huile végétale, des gousses de Vanille et de la Vitamine E, c'est tout ce qu'il faut.
Le macérât huileux de Vanille a des propriétés très nourrissantes, protectrices. Il servira en tant que matière première pour la réalisation d'huiles de massage, de bougie, de crèmes ou autres cosmétiques.

Ingrédients (pour 200 ml) :

- 100 ml d'HV Tournesol biologique
- 50 ml d'HV Carthame biologique
- 50 ml d'HV Sésame biologique
- 4 à 6 gousses de Vanille biologique

Remarque : vous pouvez utiliser n'importe quelle autre huile, en fonction des propriétés et vertus attendues.
De même, pour la réalisation de macérât, on utilise des quantités plus importantes d'huile que dans la plupart des cosmétiques. Pour davantage d'économies, vous pouvez acheter vos HV dans les boutiques alimentaires de produits biologiques. Ce sera bien moins cher !

Réalisation :

1. Désinfecter le récipient dans lequel le mélange va macérer.

2. Verser les huiles dans le récipient. Intégrer les gousses de vanille fendues.

3. Taper sous le récipient afin de faire remonter les bulles d'air (cela évitera l'effet du bouchon qui saute sous la pression...).

4. Fermer. Stocker ainsi environ 6 semaines, en agitant de temps en temps.

5. Au bout de ce temps, ôter les gousses de vanille, filtrer l'huile afin d'enlever les grains de vanille.

6. Verser dans le récipient final.


Coût estimé pour 200 ml : 1 € HV + 3 € gousses = 4 € ! Bien moins cher que dans le commerce, et surtout vous pouvez choisir vos huiles de support.

mercredi 15 juin 2011

Achats réunionnais : La Maison du Maïdo

Sur les "hauts" de Saint-Gilles à la Réunion, en direction du Maïdo, après une route sinueuse (le long de laquelle il ne vaut mieux pas regarder le ravin !), on arrive à la Petite . J'ai connu la Maison du Maïdo lors de ma précédente visite il y a 2 ans, j'avais pratiquement dévalisé la boutique. On y trouve huiles essentielles, hydrolats, savons, eaux de toilette, mais aussi épices et confitures de La Réunion, encens aux huiles essentielles, etc.


La distillerie produit principalement de l'huile essentielle et de l'hydrolat de Géranium Rosat, plante très cultivée à La Réunion depuis la fin du XIXème siècle.


Cette année, je me suis concentrée sur quelques huiles essentielles et hydrolats, une petite eau de toilette au jasmin (et une petite paire de boucles d'oreilles, je n'ai pas pu m'empêcher...).




vendredi 22 avril 2011

Aloe vera et jus d'Aloe vera

Je viens de terminer mon Jus d'Aloe Vera acheté il y a un an. Je pensais que ma plante serait assez haute aujourd'hui pour être utilisée directement dans mes produits... Cependant, à ce jour, je ne trouve pas ma plante assez grande et vigoureuse pour pouvoir prélever des feuilles régulièrement.
J'ai dernièrement fait ma première récolte sur mon plus grand plant d'Aloe Vera, mais je n'imagine pas faire subir cela à ma plante lors de chaque préparation !
J'ai donc investi dans une belle bouteille de jus d'Aloe Vera. Je n'ai pas voulu changer de marque, la composition de ce jus me semble proche de la perfection : 99,8 % de jus pur et non filtré, et 0,2 % d'extrait de pépins de pamplemousse.

Ce matin, je reçois le colis, dans un très bel emballage en papier de soie rose, et même quelques échantillons !



J'en profite pour faire un petit topic sur cette fameuse Aloe vera et son gel merveilleux !


Tout d'abord, quelques caractéristiques...

(c) Henri Kuentz 2003
L’Aloe Vera est aussi appelée Aloe Barbadensis, ou Aloe vulgaris. Elle appartient à la famille des Liliacées (comme la ciboulette, l’oignon, l’ail, la tulipe ou le lys). Par ailleurs, l’Aloe Vera est communément appelée « Lys du désert ».
En effet, la plante pousse naturellement sur des terrains sablonneux et secs, dans des régions chaudes voire semi-désertiques.
L’Aloe vera est une plante arborescente composée de feuilles épaisse, succulentes, épineuses sur la tranche. Des fleurs jaune-orangé peuvent apparaître l’été.
Les feuilles sont très intéressantes car elles contiennent un jus, une sève qui est utilisée de manière curative, en interne ou en externe.


(c) Aloeverapur

L'Aloe Vera dans l'Histoire.

Aujourd’hui, l’Aloe Vera est à la mode. On en trouve dans beaucoup de produits industriels du commerce, de la lessive, au gel douche, en passant par la crème pour le visage ou encore le liquide-vaisselle !
Pourtant, les vertus de l’Aloe Vera sont connues depuis des millénaires, et plus précisément depuis plus de 5000 ans. Si la plante est originaire d’Afrique du Nord, elle fut très tôt utilisée par l’homme, dans des régions du monde très éloignées les unes des autres. Des recherches archéologiques ont attesté de son utilisation médicinale dans les vieilles civilisations.

Les premières traces de mention de l’Aloe vera ont été retrouvées sur des tablettes d’argile gravées, par la civilisation sumérienne, dans les ruines de Nippur. Ces inscriptions dateraient du 3ème millénaire avant J-C.
La civilisation chinoise fait également état de l’intérêt thérapeutique de l’Aloe vera, dès le 3ème millénaire avant J-C, dans l’un des premiers ouvrages sur les plantes médicinales (le Pen T’sao).
(c) The Aloe Vera Products
Des écris relatifs à la plante, datant du 2nd millénaire avant J-C, ont été retrouvés, provenant des civilisations mésopotamienne et égyptienne.
D’autres découvertes archéologiques témoignent de l’intérêt porté par  les civilisations arabe, indienne, gréco-romaine (Hippocrate, Aristote, Celsus, Dioscoride, Pline l’Ancien, Galien… avaient constaté ses vertus), africaine, amérindienne, et beaucoup d’autres.
De son côté, la civilisation européenne ne s’est intéressée que tardivement à l’Aloe vera. Il a fallu attendre la Renaissance. C’est seulement à partir du 19ème siècle que l’on s’intéresse vraiment à ses vertus.
Les recherches scientifiques sur la plante continuent au long du 20ème siècle, où de nouveaux usages pharmaceutiques sont découverts. Mais surtout, en 1968, le pharmacien texan Bill Coats permet la stabilisation de la pulpe, autrement dit du jus d’Aloe vera. Cette découverte et ce nouveau procédé vont permettre sa commercialisation, et son essor actuel.

Composition et propriétés.

L’Aloe vera est une plante très riche, contenant plus de 200 éléments (pour en parler que des feuilles !). Les feuilles sont en effet composées de :
- 18 acides aminés dont 7 des 8 nécessaires à l’organisme (acide glutanique, acide aspartique, alanine, arginine, cystine, glycine ou glycocolle, histidine, isoleucine, leucine, lysine, méthionine, phénylalanine, proline, sérine, thréonine, tyrosine et valine) 
- Sels minéraux (calcium, chlore, cuivre, chrome, fer, lithium, magnésium, manganèse, phosphore, potassium, sodium, zinc…)
- Vitamines A, B1, B2, B3, B6, B9, B12, C, E
- Des enzymes
- Des sucres (cellulose, glucose, mannose, aldonentose, etc).
- Agents naturels actifs : facteurs de croissance, antibactériens, antioxydants, agents anesthésiques, antifongiques, anti-inflammatoires, antiviraux, stimulants immunitaires, régulateurs de cholestérol, cicatrisants etc.

Il faut cependant distinguer 2 parties dans la feuille d’Aloe vera, qui n’auront pas les mêmes usages.

Tout d’abord, à l’extérieur se trouve la cuticule, la « peau » de la feuille, qui contient une sève brun-rouge, autrement appelée le « latex », qui est composée notamment d’aloïne. Pendant longtemps, c’est à cette sève que l’on attribuait les principales propriétés de l’Aloe Vera (propriétés internes). Elle est utilisée depuis très longtemps pour le système digestif. Toutefois, elle peut se révéler irritante pour la peau.

Au cœur de la feuille, se trouve une épaisse pulpe, qui se trouve être le fameux et précieux jus (ou gel). Il est facilement reconnaissable de par son aspect translucide, épais, collant et riche en eau. Les vertus de ce gel ont été utilisées que plus tardivement.

Le jus d’Aloe vera a 4 grandes propriétés aujourd’hui reconnues, et de multiples autres, en cours d’étude.

- Nutritionnelles : la pulpe d’Aloe vera peut se consommer par voie interne, pour de nombreux maux, ou en simple cure. Elle s’utilise aisément en complément alimentaire, grâce à sa richesse en oligo-éléments, acides aminés, minéraux, vitamines,... Elle permet ainsi de renforcer le système immunitaire.

- Digestives : les enzymes contenus dans le jus permettent une meilleure digestion et un meilleur transit.

- Dermatologiques : l’Aloe vera a dans ce domaine de nombreuses actions. Le gel est cicatrisant, hémostatique, anesthésique, bactéricide, anti-inflammatoire…

- Cosmétologiques : la pulpe rééquilibre le pH cutané, mais élimine également les cellules mortes de la peau, hydrate et nourrit en profondeur, galvanise la multiplication cellulaire des fibroplastes du derme. Le gel est un très bon astringent, adoucissant, protecteur, ce qui fait de lui un excellent régénérant !

- des études en cours lui prêtent des propriétés dans le traitement contre les ulcères, le diabète, l’herpès,…

Indications

Reprendre les indications du jus d’Aloe vera serait trop long, voire impossible, tant elles sont nombreuses.
Par voie interne, il est communément utilisé comme complément alimentaire, ou pour favoriser la digestion, soigner les ulcères…

Par voie externe, il est efficace pour toutes les affections de la peau (coups de soleil, eczéma, crevasses, engelures, piqures d’insecte, brûlures (qu’elles que soit la cause : liquide bouillant, feu, rayons X…), ampoules, mais aussi blessures ou coupures, psoriasis, vergetures, séborrhée du cuir chevelu, vieillissement de la peau, etc.
Il y aurait même des indications ophtalmologiques (conjonctivite, orgelet, fatigue oculaire).

Vous trouverez des liens ci-dessous pour davantage d’indications…

Où trouver le jus d'Aloe vera ? 

(c) O. Kucherenko - E. Madrazo
Il y a deux principales manières de se procurer du jus.
- Si vous avez un plant d’Aloe vera chez vous… ou plutôt plusieurs plants. En effet, un seul plant ne suffit pas généralement. Il faut éviter de prélever plus de 3 feuilles par an, pour ne pas trop fatiguer la plante. Et surtout, il est conseillé de ne récolter du jus qu’une fois la taille de 30-40 cm atteinte. J’ai d’ailleurs effectué ma première récolte très récemment, voir
ici
Pour ceux qui ont la chance de vivre sous un climat chaud, l’idéal est de cultiver l’Aloe vera dans le jardin. Elle y prospèrera et fera certainement de nombreux rejets. De même, elle atteindra une taille supérieure à un Aloe vera d’intérieur.
Pour ceux qui désirent tout de même un Aloe vera et qui ne peuvent cultiver leur Aloe à l’extérieur, sachez qu’elle vit très bien en pot ! Il faudra faire très attention à l’arrosage car l’Aloe est un peu hydrophobe… Selon les sources, il ne faudrait pas l’arroser plus de quelques fois par an.

- Si vous n’avez pas de plant du « Docteur en pot » (Christophe Colomb), ou si comme moi vos plants ne sont pas assez grands pour subir des récoltes, vous pouvez vous procurer du jus d’Aloe vera, assez facilement.
Il faut alors faire très attention. Pour bien choisir le jus, je vous conseille vivement la lecture d’un post sur le blog de Raffa (
marques d'Aloe vera)
Pour résumer (très vite et pas aussi bien qu’elle le fait), il faut :
            - éviter le jus issu d’Aloe vera planté au Mexique ou aux Etats-Unis (lavage à la javel)
            - qu’il y ait le moins d’ingrédients possible dans la composition du jus ou gel : pas d’acide citrique, de sorbate  de potassium ou benzoate de potassium (conservateurs)
            - une proportion de jus/gel frais la plus élevée possible
            - privilégier les jus/gels biologiques
            - un conditionnement de préférence dans une bouteille de verre ambré
            - un taux d’aloïne nul ou le plus faible possible (possibilité d’irritations cutanées)

Utilisation :

Aussi diverse et variée que possible, selon les désirs. Alimentaire pour la voie interne (dans un verre de jus de fruit pour une petite cure), ou cosmétique notamment pour la voie externe.
De mon côté, depuis que j’ai découvert l’Aloe vera, je ne m’en passe plus, je l’inclus dans presque tous mes cosmétiques.
Cependant, il n’est pas forcément très utile d’en mettre dans les produits qui se rincent (gels douches, shampoings, etc)… Il paraît. Je continue malgré cela à en mettre dans mes shampoings et nettoyants visage, la tentation est trop grande !


Sources et sites, blogs intéressants sur l'Aloe vera :


- Blog de Raffa : l'Aloe vera et un article consacré aux marques d'Aloe vera (vivement conseillé !)
- Fiche technique Aroma-Zone du gel d'Aloe vera
- Naturosanté
- Leaderplant
- Le Docteur en pot, Dr Yves Donnadieu

mardi 19 avril 2011

Ma première récolte de Jus d'Aloe Vera - Soin "minute" hydratant

Cherchant un nouveau jus d'Aloe Vera sur Internet, j'ai trouvé une petite vidéo sur ma plante préférée... Visiblement, il est possible de couper une feuille de la plante, et d'appliquer le gel directement sur la peau afin de l'hydrater...
Je suis vraiment tentée. J'ai acheté mon plant d'Aloe Vera il y a maintenant 1 an. Il faisait 30-40 cm à l'époque. Aujourd'hui, mon plant a grandi, et je suis tentée par l'expérience.


J'ai choisi l'une des plus basses feuilles, afin de ne pas trop blesser la plante. Je l'ai coupée à la racine, puis tranchée.




On peut alors voir le fameux jus d'Aloe Vera à travers chaque petit morceau.




Pour cette première expérience, il suffit simplement de couper ce morceau, dans le sens de la hauteur.




Il est tout à fait normal que le jus soit un peu "gluant", visqueux et fasse des filaments. C'est un signe de bonne santé de la plante et du jus.



Masser la zone à hydrater avec le morceau ! Le jus se déposera sur la peau, et la laissera toute douce et hydratée.

J'ai mis le reste de ma branche d'Aloe Vera au réfrigérateur, en attendant de l'incorporer dans un cosmétique !


Pour extraire la pulpe, le gel directement, il suffit alors de prendre un couteau et éplucher la plante... Attention cependant à ne garder que le jus transparent. Il faut éviter d'appliquer sur la peau l'aloïne, la petite partie rouge à l'intérieur de la peau...

jeudi 7 avril 2011

Macérât huileux de carotte

Avec l'arrivée des beaux jours, l'envie de produits de préparation au soleil, voire après-soleil se fait sentir... Je sais que les carottes contiennent beaucoup de β-carotène, qui sont des pigments jaunes ou orangés qui donnent leurs couleurs aux légumes et fruits tels les carottes, abricots,... Le β-carotène est également un précurseur de la vitamine A.

L'exposition au soleil est un stress pour la peau, et provoque une surproduction de radicaux lbres. Ceux-ci accélèrent le vieillissement de la peau. Afin de contrer cette accumulation de radicaux libres, il nous faut augmenter les réserves de l'organisme en anti-oxydants, que ce soit avant, pendant et après l'exposition solaire.
Les caroténoïdes (dont font partie les β-carotènes) sont une excellente source d'anti-oxydants, et vont ainsi protéger la peau des radicaux libres.
De plus, le β-carotène favorise la coloration de la peau, en contribuant à la production de mélanine, pigment naturel du bronzage qui participe à la protection de la peau contre les ultraviolets (UV) du soleil, et permet un bronzage harmonieux.


L'absorption maximale du β-carotène demande la présence d'un peu de matière grasse. C'est pourquoi élaborer un macérât huileux de carotte ma paraissait être une bonne idée.

Après quelques recherches quant à la technique, je m'apercevais que la méthode "à froid" du macérât avait aboutie à un rancissement du produit : les carottes fraîches avaient "moisi". Faire sécher les carottes avant de les faire infuser? J'y voyais 2 risques : ne pas les faire sécher assez, ou les faire sécher à un tel point qu'elles perdraient tout ou partie de leurs propriétés.
J'ai donc utilisé une méthode bien plus rapide qui a porté ses fruits : la méthode "à chaud". En effet, l'attente n'est pas de 4 à 6 semaines, mais de quelques heures.


Ingrédients (pour 250 ml de macérât) :

- 250 ml HV bio de votre choix. Pour ma part ce fut :
          - HV Tournesol
          - HV Macadamia
          - HV Noisette
          - HV Sésame
- 200 g de carottes fraîches bio
- 0,5 g de Vitamine E

Procédé :

1. Nettoyer et brosser les carottes. Les couper en fines rondelles.

2. Remplir un contenant en verre stérile avec les carottes.

3. Recouvrir avec les 250 ml d'huiles choisies. Fermer le contenant.

4. Faire chauffer au bain-marie, à petit feu. Veiller à ce que l'eau soit environ 5 cm du couvercle du contenant, afin d'éviter toute entrée d'eau dans le macérât.


5. Laisser chauffer ainsi, à feu minimum pendant 2 heures. De temps en temps, secouer le pot (toujours fermé, bien sûr !).

6. Couper le feu, et laisser le pot pendant 1 heure dans l'eau chaude.

7. Filtrer le macérât à l'aide d'une passoire fine, dans un second récipent stérile. Bien presser les carottes afin d'en extraire toute l'huile chargée de propriétés des carottes.

8. Ajouter la vitamine E qui protègera le macérât du rancissement. Bien mélanger.

Utilisation :

S'intègre dans différents produits :
- Lait ou crème après-soleil (régénère la peau, conserve un bronzage harmonieux), en synergie avec HE Lavande vraie, Cyprès bleu, macérât de Calendula.
- Huile ou beurre bronzant pour le corps, en synergie avec HE Carotte, HV Jojoba ou Olive.
- Crèmes visage de jour (bonne mine, prévention du veillissement cutané)
- Masques visage (bonne mine), en synergie avec HA Tilleul, HE Carotte.

Impression :

Une agréable odeur fruitée de carotte, belle couleur.
Un macérât très économique (2,5 à 3€ les 250ml), à réaliser soi-même, avec les HV de son choix.

Après 1 an, l'huile n'a pas ranci.